Kevin O’ Brian – Créateur d’émotions (Mes coulisses & le défilé)

Bel bonjou !

J’ai assisté samedi soir au défilé de Kevin O’Brian,  à l’hôtel La Batelière (merci Yves Bussy!).

Une fois arrivés et installés, une hôtesse nous a invités à rejoindre un petit salon aménagé dans lequel j’ai pu rencontrer les VIP « privilégiés petits fours/champagne » que l’on voit parfois dans les médias.

Il y avait 3 catégories :

1 – Ceux qui étaient curieux de savoir si je suis la nouvelle conquête du dandy. « Vous connaissez Yves ? »

2 – Ceux que je connais déjà et que je suis contente de retrouver

3 – Ceux qui ne comprenaient pas ma présence à leurs côtés: « Nous n’avons pas les mêmes valeurs voyons ! ».

La troisième catégorie a développé des trésors d’imagination pour me tenir hors de leur champs de vision… et ça m’a beaucoup amusé ! Vous savez, ces personnes qui n’ont plus que ce type de privilège dans leur vie pour exister, alors le partager avec une étrangère, non non et non !

J’avais le choix entre rester sage, politiquement correcte, les sourires suaves de façade, la douceur, le désir soudain de me faire de nouveaux « amis » (ou lécher des culs comme vous vous voulez)…

ou rester moi-même : polie, correcte, souriante, sincère… et bousculer un peu les codes : je ne lécherais pas de cul (ce soir là en tout cas) à part le mien que je trouvais particulièrement mignon dans ma salopette large « effet femme enceinte ».

 

Le défilé commence !

Christiane Vallejo est assise en face de moi, adorable, me fait signe de la tête et sourit.

Le ressenti des uns et des autres leur appartient. Je n’ai pas l’intention d’inventer pour faire jolie, j’écris ce que ces œuvres ont créé en moi. En voici quelques photos.

Premier volet : Le madras noir et blanc

Ceux qui me suivent savent que j’aime le madras. Alors imaginez ma réaction quand j’ai vu apparaître toute une série de pièces en madras noir et blanc.

Ce qu’il y a d’extra, c’est que ce madras, jadis porté pour assister aux veillées mortuaires et enterrements, s’affiche désormais fièrement devant nous. Des fentes vertigineuses, des plis, certaines robes m’ont même donné envie de me promener à Versailles ! L’heure n’est plus au deuil, mais à l’élégance !

Second volet : Le noir

Je l’ai vécu comme la femme dans une phase de maturité, celle qui reconnait ses failles et les accepte. Un renoncement à l’ancien « je » qui recherche la perfection : un deuil d’une absolue finesse. Jeux de transparence, fluidité, de quoi créer le coup de cœur chez moi.

 

Troisième volet : La couleur

Oh surprise, de la couleur ! J’ai été d’abord perturbée par ce changement radical en apparence. C’était très osé de la part du créateur ! Finalement, j’ai retrouvé l’esprit des deux premiers volets et donc le fil conducteur. Quelle énergie !

Quatrième volet : Le blanc / nude

 » Like a virgin, touch for the very first time ! « . Oui c’est cliché : le blanc = virginité !

Mais là, c’était différent : le corps, on le devine, on l’aperçoit, on le voit. L’innocence dans le regard, la détermination sur le corps.

Mention spéciale pour le jeune créateur, assistant de KOB, Grégory ROBLOT-COULANGES qui a suscité l’émoi dans l’assemblée avec cette robe.

Fin du défilé

Source : Kévin O’Brian

Retour au salon VIP où les impressions sont unanimes : c’était magique !

Comment faire pour tout acheter ?!!! Quel talent !

Le salon se vide petit à petit. Au lieu d’y rester, je me faufile dans les coulisses parce que je suis une petite curieuse. Je croise Roger VOLNY-ANNE, puis Kévin O’Brian qui m’impressionne par son dynamisme. Je pensais naïvement qu’il serait maintenant en vacances… que nenni ! Il continue avec une autre collection cette fois-ci à la Jamaïque. Il ne s’arrête jamais. Je cherche à savoir si le mot « repos » fait partie de son vocabulaire, mais rien n’y fait. A peine a-t-il fini de vivre un défilé qu’il est déjà ailleurs : d’autres idées de créations, d’autres inspirations, un autre défilé. Un bosseur, un vrai et accessible en plus !

Merci KOB 🙂

La soirée se poursuit.

Quelqu’un, dont je tairai le nom, tente d’expliquer qu’il a été victime d’un souci gastrique. Il use de diverses expressions pour tenter de dire ce que j’ai spontanément résumé au bout de quelques minutes : « Il avait la chiasse voilà tout ! »

 

Certaines maladies ne peuvent se décrire de façon raffinée. La langue française a ses limites à mon avis. Inutile de tortiller du cul pour chier droit !

La soirée touche à sa fin, mes pieds me font terriblement mal… il ne reste quasiment personne.

J’avais, en effet, sorti les talons orange de 8cm (-_-) Mais non, gran’ fanm’ mwen té lé fè ! Je les retire et je sors pieds nus de l’hôtel sous les yeux ronds de la réceptionniste. Ce serait quand même dommage de marcher comme un canard jusqu’à ma voiture.

Enfin, si l’on se croise, sachez qu’il y a une différence entre bien se tenir et s’encombrer de règles ennuyeuses, pénibles, dites de bon goût.

I am what I am !

Yves Bussy – On se marre, on se fend la poire ! Aucun regard accusateur de mon complice d’un soir. Merci encore !

 

Avec KOB, un joyau de chez nous !

 

Alexandra Harnais, un sacré p’tit bout de femme !

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