La chronique de la Chieuse du mois / PainInTheAss of the month’s chronic

Lettre ouverte à l’amitié,

 

Chère Amitié,

 

Je viens par la présente te casser les…oreilles.

A trop croire que tu es parfaite, tu m’as souvent déçue…j’ai heureusement bien compris que tu ne l’es pas et qu’il faut te considérer comme un « plus » et non un « tout ».

Avant de te rencontrer, enfant, j’ai toujours apprécié la compagnie d’une de tes connaissances : la solitude. En devenant adulte, elle est même devenue nécessaire ! Ben quoi ?! Elle est plutôt sympa, aide à réfléchir, se reposer, tantôt aide à avancer, tantôt bloque la progression…bref elle est utile, comme toi !

« Comme toi »…enfin…c’est vite dit ! Parce qu’à y regarder de plus près tu sembles avoir disparu ! Je pensais qu’avec le monde virtuel, tu serais plus facilement entretenue, que nenni ! Au contraire, tu es malmenée à coup de collection d’amis virtuels qu’on ne rencontre jamais, ne serait ce que pour un verre ou un restau.

 

Le virtuel ne te va pas au teint ! Voilà, c’est dit !

 

Grâce au commerce qu’on a fait de toi, la course au « qui sera le plus heureux » est accentuée sur les réseaux sociaux. Les « moins heureux », eux, restent silencieux et voyeurs de ceux qui disent goûter au Bonheur éternel…après tout ce n’est pas très glamour d’avoir une vie normale. Etrange comportement entre amis, n’est ce pas ?

 

Tiens, autre chose, des amitiés longues de plusieurs années disparaissent en un clic…si c’est pas beau ça ! Et puis toi, tu te laisses faire !

 

Alors voilà, je te propose un deal : si tu résistes en me faisant rencontrer au moins cinq de mes amis virtuels, je te promets de délaisser plus souvent la solitude que tu n’aimes pas beaucoup…   Arrête ! Tout le monde sait que tu ne l’aimes pas vraiment ! Et pourtant, tu vois bien que le virtuel te fait de plus en plus lui ressembler…puisqu’au fond nous sommes tous seuls devant nos ordinateurs.

 

Bien à toi,

 

La chieuse du mois de Juin

 

 


 

 

Open letter to friendship

 

Dear Friendship,

The purpose of this letter is just … to annoy you.

I believed that you were perfect, that is why you’ve often disappointed me … fortunately I understand that you are not and you need to be considered as a « supplement » and not a « whole ».

Before I met you, when I was a child, I have always enjoyed the company of one of your acquaintance: loneliness. Once adult, she has even become necessary !

So what ? She is quite nice, helps to think, to rest, sometimes help to move ahead, sometimes blocks the progression … in fact she is useful, like you !

« Like you » … well … it’s easy to say! Because when we look it closer, you seem to have disappeared! I thought that with the virtual world, you would be more easily maintained, oh hell no! Instead, you’re slain with a collection of virtual friends we never meet, not even for a drink or a restaurant.

The virtual is not going to your complexion ! Sorry, I had to get it in there !

They transformed you in trade, and now the competition of « who will be the happiest » is highlighted on social networks. Those who are less fortunate remain silent and look the happiest … after all, it is not very glamorous to have a normal life. Strange behavior between friends, isn’t it ?

Another thing, have you noticed that there is a lot of friendships of many years which vanish in a click ?  And then you, you let it do!

 

So now, I offer you a deal: if you resist and make me meet at least five of my virtual friends, I promise to abandon more often loneliness that you don’t like very much.

Stop it ! Everyone knows that you don’t really like her ! And yet, you see that the virtual makes you become more and more like her … because, in the end, we are all alone in front of our computers.

Sincerely yours,

The pain in the ass of June

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